La culture du petit piment

François
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Note

A Madagascar, il existe actuellement une demande pour la production de petits piments de type "pili-pili", notamment pour l'exportation vers l'Ile Maurice.  Depuis 2015, Inter Aide tente d'appuyer la mise en place d'une filière de production et de faire le lien entre acheteurs et groupes de producteurs.

 

La culture du petit piment présente "potentiellement" plusieurs intérêts pour des petits producteurs: apport d'un revenu régulier, même pendant les périodes de soudure; possibilité d'être récolté à différents stades sur le même pied: avant maturité (vert frais) ou à maturité (rouge frais); débouchés accessibles si les niveaux de production sont suffisants; relativement peu d'entretiens si installé dans de bonnes conditions… La culture du piment aussi s'avère particulièrement intéressante pour les ménages précaires n’ayant pas de rizière et disposant de main d’œuvre.

 

Une condition nécessaire est cependant l'accès à de la matière organique en quantité suffisante pour fertiliser la parcelle au moment de la mise en place de la culture. Aussi, la récolte constitue une tache relativement longue et chronophage (il faut compter en moyenne 20 minutes par pied) qui demande donc une disponibilité de main d'œuvre tout au long de l'année.

 

 Le document ci-dessous reprend les principaux aspects techniques de la culture de piments, sur base des pratiques développées avec des familles paysannes du sud-est de l'île.  D'autres documents suivront sur cette expérience de développement d'une filière de rente dans une zone isolée et dépourvue d'historique de processus de structuration paysanne, dont l'objectif est de permettre à des (très) petits producteurs d'accéder à une source alternative et régulière de revenus.