PRATIQUES - urbain - 1.6.1. Annexe 2.b

Module de formation sur la petite enfance (Antananarivo)
II.b. Séparation / affectivité / hospitalisme

préparé par Alexandra Lesaffre

VOIR Document de formation de 2011 : Les étapes du développement de l'enfant: de la conception à ... Anne Carpentier Gestalt-thérapeute, 2011 Mise en ligne 2.12.2002

1. Séparation
2. Importance du lien affectif
3. syndrome d'hospitalisme (Spitz)
fiche précédente: développement psychologique de l'enfant fiche suivante : l'enfant idéal
Retour au sommaire Petite Enfance retour au sommaire social Retour au sommaire Urbain

1. La séparation

Pourquoi un enfant pleure-t-il?Avez-vous déjà observé qu'un enfant peut avoir peur ? Pourquoi un enfant a-t-il peur ?
Le bébé ne pleure pas seulement parce qu'il a faim. Il peut pleurer parce qu'il a besoin d'être rassuré, de la présence de sa mère. Il peut pleurer parce qu'il mal ou parce qu'il a peur. Il peut avoir peur de ne plus voir le visage soudainement, d'un bruit soudain, d'une ombre. Il peut pleurer parce qu'il a besoin qu'on lui parle. Il peut pleurer parce que sa maman est partie…

Comme il ne peut pas le dire par les mots, il le dit par les cris, la rage, les pleurs. Peut être exprime t-il combien il a eu peur pendant l'accouchement, combien il est fâché que sa maman ne l'ait pas nourri rapidement, peut être dit-il sa détresse de ne pas se sentir accepté par son père, peut être ressent il l'angoisse des adultes qui s'occupent de lui. Peut être souffre-t-il de la tension familiale due au décès du grand-père. Un tout petit bébé pleure parce qu'il a un besoin ou qu'il veut dire quelque chose.

Pourquoi d'après vous l'enfant, le nourrisson pleure autant quand il se sépare de sa maman?
Parce que sa maman est la personne qui le rassure, qui le nourrit, et qui lui donne de l'affection. Et cette sécurité est indispensable pour sa survie.
D'un côté le nourrisson est séparé, indépendant physiquement de sa maman et d'un autre, il est complètement dépendant d'elle puisqu'il n'est pas capable de répondre par lui-même à ses besoins.
Si les parents ne donnent pas au nourrisson ce dont il a besoin, il y a un risque que le bébé meure. Et ceci est très angoissant pour le bébé (instinct de survie). C'est pour cela que lorsqu'un bébé pleure lorsqu'il a faim, ces pleurs sont terribles et expriment beaucoup de souffrances. En fait, la faim réveille une terrible tension, une peur profonde d'être abandonné.

L'enfant va devoir petit à petit développer la confiance en son environnement pour que ses peurs diminuent.
Si les parents entourent de manière régulière avec toutes leurs qualités de présence et de relation, le bébé aura de moins en moins peur car il se rendra compte que lorsqu'il a faim, ses parents sont là pour s'occuper de lui. Ses peurs d'être séparé et abandonné vont progressivement se réduire, il aura confiance en son environnement, il acceptera de rester seul et se sentira moins en danger de mort. Il s'agit là d'un détachement progressif où l'enfant est suffisamment sécurisé pour pouvoir accepter de se détacher. Ceci n'a rien à voir avec l'abandon, ni avec une rupture du lien affectif. Il s'agit de rendre le bébé autonome, confirmé affectivement dans son existence. L'enfant aura alors les bases essentielles et vitales de sécurité et de sûreté pour suivre son existence. C'est sur ces bases que se fonde et se développe l'amour et la faculté d'aimer. La séparation précoce ne conduit pas vers l'autonomie mais vers la dépendance relationnelle, la peur de l'abandon. L'autonomie s'élabore sur un sentiment de sécurité. (cf. Filliozat)

Un enfant aime jouer à se cacher et à se découvrir, à cacher des objets et à les montrer. C'est une manière pour lui d'apprivoiser, de maîtriser sa peur et de réaliser progressivement, que même s'il ne voit plus les objets, ils continuent à exister par eux-mêmes. Pour l'enfant un objet qu'il ne voit plus, n'existe plus. Il doit apprendre que l'objet même s'il ne le voit plus existe toujours. C'est ce que l'on appelle la permanence de l'objet. Il doit apprendre que même si ses parents ne sont pas là, ils existent toujours, que ce n'est qu'un éloignement provisoire que leur amour est permanent et qu'ils vont revenir. Le jeu de cacher et de découvrir aide l'enfant à apprendre à gérer l'absence et les retrouvailles.

Toute cette confiance en son environnement, le bébé va les intérioriser. Et ces expériences positives (régularité des soins, et qualité de présence) seront la base du sentiment de confiance en soi, de sécurité intérieure, et de la faculté à s'adapter à de nouveaux changements. Plus tard, l'enfant pourra avoir confiance en d'autres personnes, et aura plus de facilités à accepter le changement. Grâce à cela, l'enfant sera capable d'envisager son futur avec confiance et sécurité.
Si l'enfant n'a pas confiance en l'autre, il ne pourra pas avoir confiance en lui-même.

Le nourrisson est dépendant de sa maman, il ne peut vivre sans elle (ou sans une personne qui s'occupe de lui, une personne maternante, une personne de référence qui prend soin de lui et répond à ses besoins physiques et affectifs). Si les adultes ne sont pas disponibles pour lui, si la mère ne vient pas tout de suite, c'est la terreur de l'abandon. Pour le tout petit, le temps n'existe pas. Il est dans l'instant. Cinq minutes lui paraissent une éternité. Il n'a pas les moyens de se représenter ce que fait sa maman. Si la maman ne vient pas, l'enfant peut alors être assailli par ces angoisses d'abandon et même devenir dépressif. Devenu adulte, il aura des difficultés à vivre les séparations, les déménagements, les deuils. Il sera très dépendant affectivement, et sera assailli de grandes peurs de perdre. Il risque également de ne pas avoir confiance en lui et en l'autre (timidité).

Support : Film Bébé est une personne S8 / John en pouponnière (2m58-19m) Sans le son.

IND : Notez ce que vous observez du comportement de John.
John est un enfant d'un an et demi. Sa maman va accoucher à l'hôpital, elle laisse John pendant 9 jours dans un endroit qu'il ne connaît pas. Sa maman s'occupe beaucoup de John. Elle se consacre à son éducation et ne travaille pas. Ils jouent beaucoup ensemble. John est un enfant calme et facile.

Support : Film Bébé est une personne S8 / John en pouponnière (2m58-19m) Avec le son.

Qu'est ce qui aurait pu aider John a mieux vivre la séparation ?

  • Qu'on lui explique ce qui lui arrive, c'est à dire les différents changements qui pourrait le perturber.
  • Que sa mère aille avec John dans la garderie.
  • Qu'il y ait une adulte référante qui prenne plus particulièrement soin de lui. Et qui prenne la place laissée vide par la maman.
  • Qu'on lui donne un linge qui porte l'odeur de sa maman, qu'on lui parle de sa maman.
  • Que son père lui explique qu'il ne peut pas s'occuper de lui car il travaille mais qu'il viendra tous les jours (orientation dans le temps).

Conclusion: c'est important que la séparation se fasse de manière progressive pour que l'enfant ne se sente pas angoissé. Progressivement, on augmente le temps où l'enfant joue seul. L'enfant rencontre les étrangers en présence d'un parent afin qu'il puisse se rassurer auprès de lui ou d'elle. Certains enfants ont besoin de temps pour faire vraiment confiance. Il ne suffit pas d'avoir vu quelqu'un une heure pour le connaître. Parlez-lui de la personne qui s'occupera de lui et si possible la présenter en présence de sa maman.

Un enfant n'est pas un paquet que l'on dépose et que l'on reprend, c'est une personne.

Une séparation concerne deux personnes. Prévenez l'enfant bien avant des ruptures. Si vous vous absentez une semaine prévenez-le au moins un mois à l'avance, si vous absentez une heure dans la journée prévenez le matin mais pas 2 secondes avant.
Quinze jours paraissent courts pour un adulte, pour un enfant de deux ans c'est extrêmement long.
Ne partez jamais sans dire au revoir.

La séparation est donc un moment capital pour l'enfant.

Comment se passent les séparations de la prison à Avaradoa? Comment s'organisent elles? Ont elles des difficultés? Que pourrait-on mettre en place pour que les séparations se passent mieux de la prison à Avaradoa ?

2. IMPORTANCE DU LIEN AFFECTIF

On peut dire que vers 7-8 mois, la dépendance du nourrisson envers sa maman devient affective. Il est important que la personne auquel l'enfant s'attache soit rassurante, aimante, que l'enfant puisse l'associer au plaisir, à la sécurité, au bonheur…Puisque cette personne représente le premier lien, le premier rapport avec le monde extérieur, avec autrui. C'est le premier rapport social que l'enfant établi, l'enfant construira plus tard ces relations sociales de la même façon que la relation qu'il avait avec sa mère. Si le lien entre sa mère et l'enfant était bon, gratifiant, sécurisant, il établira plus tard de bonne relations sociales. Si par contre, la relation avec sa mère était mauvaise, il aura beaucoup de mal à établir des relations avec les autres.

Si cet " Autre " (sa maman), créé la frustration et l'angoisse, les premiers rapports de l'enfant avec le monde extérieur s'en trouveront perturbés, parfois gravement. On admet aujourd'hui que beaucoup de perturbations mentales trouvent leurs origines dans le ratage de cette première relation affective.
Comment établir cette relation pour que le bébé se développe de manière harmonieuse et équilibrée ?
Il faut, mais cela ne suffit pas, que tous les besoins physiques et matériels du bébé soient satisfaits.
Il faut encore qu'une communication affective, un échange se fasse et s'établisse. Dans la plupart des cas, cette communication affective entre la mère et le bébé se fait "naturellement", sans y penser.
La communication affective passe par les mots mais aussi par le corps. La mère et l'enfant se parlent un langage de corps. L'enfant est très sensible aux signaux extérieurs. Ce langage va passer dans les regards, dans la façon dont la mère va porter son enfant, qui peut être sécurisante ou non. C'est également dans la façon dont la maman manipule son bébé :
- L'enfant peut ressentir soit la douceur, le calme, la tendresse,…
- L'enfant peut ressentir les tensions de la mère, son stress, son anxiété, sa colère, sa violence…
Le bébé est extrêmement sensible aux émotions de son entourage (disputes conjugales et pleurs...). Il va tout recevoir sans pouvoir se défendre. C'est une véritable éponge .

Les accidents de la relation mère-enfant.

Deux principaux accidents :

  • La mère n'est pas capable d'établir une communication affective et sécurisante, même si elle le veut vraiment. C'est le cas des mères instables ou des anxieuses qui créent autour d'elle un climat irrégulier et tendu où l'enfant ne trouve pas la sécurité totale dont il a besoin.
  • La mère ne veut pas réellement établir la communication, même si elle en est capable, parce que consciemment ou le plus souvent inconsciemment elle rejette ou refuse son enfant.
    Cela arrive dans les cas où :
    - L'enfant n'a pas été souhaité, désiré
    - Si sa venue cause à la mère des difficultés matérielles ou morales comme une rupture avec sa famille
    - S'il y a un conflit avec le père ("Je n'accepte pas ce bébé de ce mari qui me fait souffrir / Je rejette ma colère que je n'arrive pas à exprimer à mon mari sur l'enfant").
    Il peut arriver que la mère soit alors véritablement hostile au bébé et refuse de s'en occuper ou s'en occupe sans tendresse.

Ces accidents de la relation mère-enfant peuvent perturber gravement le développement de l'enfant. Parce que le lien affectif nécessaire ne s'établit pas, l'enfant reste inerte, endormit, ne s'intéresse à rien, a des retards important dans son développement et dans son apprentissage…

 

3. SYNDROME D'HOSPITALISME (SPITZ)

On s'est rendu compte que les enfants placés dans des conditions matérielles excellentes (alimentation, propreté, suivi médical) mais affectivement carencés se développent moins bien que des enfants qui ont des conditions matérielles moins bonnes mais qui ont un bon rapport affectif avec leur entourage.
Spitz s'est aperçu que des enfants subissant une hospitalisation prolongée et donc une séparation d'avec la mère, présentaient de nombreux troubles. L'ensemble de ces troubles s'appelle l'hospitalisme.

L'hospitalisme se traduit par:

  • Aspect malheureux
  • Enfant trop tranquille
  • Peu bruyant
  • Manque d'initiative. Passivité.
  • Ne répond pas aux stimulations extérieures (ne répond pas aux vocalises, aux sourires…)
  • Arrêt de l'alimentation
  • Ne joue pas
  • ...

Ce syndrome peut se développer dans toutes les circonstances qui privent de façon durable l'enfant de la présence et de la tendresse quotidienne de sa mère. Il s'agit en fait d'une dépression du nourrisson.

Ce sont les séparations durables qui surviennent pendant les 3 premières années, et notamment du 6ème au 15ème mois qui sont les plus graves. De trois à cinq ans, les symptômes peuvent encore apparaître. Passé 5 ans, les troubles deviennent rares et moins graves. Il faut savoir que ce syndrome peut conduire à la mort du nourrisson. L'enfant séparé de sa mère, si personne ne peut la remplacer sur un plan affectif, vit cette séparation comme un véritable abandon. Si un nouveau lien de tendresse ne se créé pas, on peut observer un brusque arrêt du développement moteur et psychologique. Des enfants ayant été abandonné à la naissance, puis ensuite placés dans différentes institutions, sans qu'il n'y ait aucun objet d'attachement stable (une personne de référence qui répond à ses besoins physique et affectifs), n'ont pas un développement intellectuel "normal", et ont toujours des difficultés affectives et comportementales.
Les troubles affectifs pourront plus tard avoir pour conséquence une incapacité à établir des relations sociales et affectives équilibrées.

Une expérience effectuée par l'empereur d'Allemagne Frédéric II au treizième siècle illustre l'hospitalisme. Pour essayer de découvrir quel pouvait être la langue maternelle innée de l'être humain, il eut l'idée de séparer de leur mère des enfants nouveau-nés, de les faire élever par des gardiens sourds et muets qui avaient comme consigne de ne donner aucune tendresse à ces bébés et de ne leur fournir que des soins d'hygiène et d'alimentation, mais les meilleurs possibles. Non seulement les bébés ne parlèrent aucune langue mais rapidement ils dépérirent et moururent.

Quelques éléments sur les interactions précoces et le développement affectif de l'enfant, Alexandra David, 09.2007 (psychologue clinicienne, responsable de programme Petite enfance et accompagnement familial à Cebu, Philippines puis Chef de secteur Social, Inter Aide de 2005 à juin 2008)

Biblio/ (voir aussi Fiche 1.6.1. Petite enfance )
Pour la préparation de ces 6 modules de formation, Alexandra Lesaffre s'est appuyée sur les ouvrages suivants:
- Au cœur des émotions de l'enfant. Isabelle Filliozat. +++ http://www.filliozat.net
- Vies de familles. Un autre regard sur l'exclusion, T.Potekov, Dr Maurice Titran, +++
- Les étapes majeures de l'enfance de Françoise Dolto ++
- Développement psychomoteur de l'enfant de R.S Illingworth
- La gymnastique des neurones. Le cerveau et l'apprentissage. Dr Carla Hannaford.+
- Le bébé est une personne. B.Martino ++
- L'éveil de votre enfant. Chantal Truchis Leneveu +
- Connaissance de l'Enfant : éducation et pédagogie, Rose Vincent +
- Un merveilleux malheur. Boris Cyrulnik, Editions Odile Jacob Poche ++ (sur la résilience).
- Le vilain petit canard. Boris Cyrulnik Éditions Odile Jacob (sur la résilience)
- Les nourritures affectives. Boris Cyrulnik, Éditions Odile Jacob
- Pour une naissance sans violence, Frédéric Leboyer +

L'enfant tonique et sa mère Suzanne Robert-Ouvray, Desclée de Brouwer 2007, coll.DDB Psy. Voir aussi plusieurs articles très intéressants, sur le rôle de la motricité dans la construction du psychisme, sur les conséquence de la violence sur l'enfant, sur l'échec scolaire... http://s.robertouvray.free.fr/ Conseillé par Alexandra David, psychologue clinicienne.

lectures & liens internet conseillées par Anne Carpentier, Gestalt-thérapeute, Appui technique aux programmes d'accompagnement social et psycho-social

- La psychologie de l'enfant Olivier Houdé, Que Sais-je? n°369 PUF 2008 Voir aussi l'article de Sciences Humaines paru à l'occasion de cette réédition http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=14714

- L'enfant tonique et sa mère Suzanne Robert-Ouvray, Desclée de Brouwer 2007, coll.DDB Psy.

- Les Enfants de Jocaste Christiane Olivier Denoël Gonthier, 1980
http://pagesperso-orange.fr/CHRISTIANE.OLIVIER/index.html

- La naissance d'une famille, T.B. Brazeton, Points Seuil 2003

- Maman pourquoi tu pleures? Les Désordres émotionnels de la grossesse et de la maternité Jacques Dayan, Ed. Odile Jacob 2002

- L'intelligence avant la parole, Nouvelles Approches originales du bébé,
Michel Soulé, Boris Cyrulnik ESF - Coll. La vie de l'enfant

Développement affectif du nourrisson Modules de formation - Centre Hospitalier Universitaire de Rouen http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1096554716128&LANGUE=0

Relations mère-enfant Modules de formation - Centre Hospitalier Universitaire de Rouen http://www.chu-rouen.fr/ssf/psy/relationsmereenfant.html

- Le développement affectif et intellectuel de l'enfant, Compléments sur l'émergence du langage; Sous la direction de Bernard Golse, Masson, Collection Médecine et Psychothérapie
Elsevier Masson 4me édition 2008
: ardu et complet

Vidéos
- Le bébé est une personne. B. Martino, TF1 +++
- Plus que du jeu- Indépendamment tout seul- Se mouvoir en toute liberté EMMI PIKLER - LOCZY. (Produit par Pikler-Loczy Association for Infancy, Emmi Pikler Institute, Budapest, Hongrie). Pour se procurer la vidéo se renseigner auprès de l'ASSOCIATION PIKLER LOCZY DE FRANCE,
20 rue de Dantzig 75015 Paris
Tél. : 01 53 68 93 50 - Fax : 01 53 68 93 56
pikler-loczy@wanadoo.fr
Site internet : www.pikler.fr
Présidente : Françoise JARDIN

- Autour de la naissance. Frédérick Leboyer.

Alexandra Lesaffre, ergothérapeute, fut responsable du programme Petite Enfance à Antananarivo, Madagascar jusqu'à mi-2006 (programme démarré par Coopé Sud et repris par Inter Aide depuis janvier 2002).

Quelques définitions (psychologie, psychothérapie, psychanalyse, psychiatrie)

Quelques éléments sur les interactions précoces et le développement affectif de l'enfant, Alexandra David, 09.2007 (psychologue, responsable de programme Petite enfance et accompagnement familial à Cebu, Philippines puis Chef de secteur Social, Inter Aide de 2005 à juin 2008)

Fiche 1.6.1. Petite enfance 2002

module de formation 2 a : développement psychologique de l'enfant
module de formation 3

Annexe : fiche d'observation et de suivi de la relation mère / enfant lors des ateliers d'éveil
retour au sommaire santé/social
Retour au sommaire Urbain

AVIS IMPORTANT

Les fiches et récits d'expériences "Pratiques" sont diffusés dans le cadre du réseau d'échanges d'idées et de méthodes entre les ONG signataires de la "charte Inter Aide".
Il est important de souligner que ces fiches ne sont pas normatives et ne prétendent en aucun cas "dire ce qu'il faudrait faire"; elles se contentent de présenter des expériences qui ont donné des résultats intéressants dans le contexte où elles ont été menées.
Ces fiches sont mises en ligne en accès libre pour le bénéfice commun. Pour autant, les méthodologies et outils présentés appartiennent aux ONG qui les ont conçus et les utilisent.
Ainsi, les auteurs espèrent que ces fiches puissent servir à d'autres opérateurs de terrain: c'est pourquoi elles peuvent être utilisées et réproduites à la condition expresse que les informations qu'elles contiennent, le nom des auteurs et des ONG opératrices soient données intégralement y compris cet avis, et avec
l'accord préalable de Pratiques.